Résumé : Il n'y a que la beauté; et elle n'a qu'une expression parfaite, la Poésie La beauté Mallarmé la voit d'abord dans l'azur. Mais qu'on ne s'y trompe pas, sa "sereine ironie" l'accable. Aussi pour fuir ce monde partagé entre des paradis imaginaires et l'ennui désolé de l’existence, il cherche de mystérieux secrets dans le pus humble des bibelots, la moindre chimère. Vase au col ignoré, dentelle, console... Au-delà de formes esquissées, ces babiole éphémères, il est une magie que sa plume enchantée fait jaillir. et plutôt que de céder aux tourments du hasard,au vertige de l'angoisse - page blanche ou blanche agonie - il préfère les songes voluptueux de ce faune qui, par un bel après-midi sicilien, s'abandonne au tumulte de ses désirs...